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400 CD folk à la Médiathèque !

Publié le par Médiathèque de Soultz



L'Association STOCKBRUNNA de Lautenbach a gracieusement offert près de 400 CD de musique folk, collectés au cours de ces dernières années. Ces CD sont venus enrichir le fonds de la médiathèque et concernent essentiellement la musique folk (musique traditionnelle, folk rock, world music, musique celtique...).





Jeudi 8 Octobre 2009

19h - Inauguration officielle et verre de l'amitié.

(photo : Gérard SCHAFFHAUSER, Thomas BIRGENTZLE, Maire de la ville de Soultz, Danielle FUCHS, présidente de l'Association STOCKBRUNNA et Jacques FUCHS)
 
     
Présentation musicale du Fonds Stockbrunna par
Jacques FUCHS et Gérard SCHAFFHAUSER, membres de l'Association.
 
     
20h15 - Concert avec le P'tit Blanc (Folk)  
     
   




  Extraits du concert    
 
 



L'Association STOCKBRUNNA


L’ ASSOCIATION STOCKBRUNNA est née en 1980 à Lautenbach. Formée et composée de musiciens et danseurs qui, à l'origine, s'appelèrent Le P'tit Blanc, Kitterlé et « Gérard et Marie-Claire », elle anime la région en diffusant la pratique de musiques, danses et instruments dits « traditionnels » (n’excluant pas la création), mais oubliés en Alsace depuis parfois 3 siècles.

 

 

Les musiciens de Stockbrunna, dont les groupes se composent et recomposent au gré des influences et des rencontres, donnent des concerts, animent des bals folks et des ateliers de danses.

 

 

 

L’Association organise un ou deux bals folks par an dans la salle de l'ancienne gare, mais aussi tous les ans depuis 1983, pendant le week-end de la Pentecôte, une rencontre, " Lutherie, Dancerie Met Müsik". Celle-ci réunit à chaque fois jusqu’à 45 groupes musicaux se produisant en concert ou en bal folk, une dizaine d’animateurs d’ateliers de danse, et quelques luthiers.





Association STOCKBRUNNA
4 rue Haute
F - 68610 Lautenbach

asso.stockbrunna@laposte.net


Lutherie Dancerie Mét Müsik : jack.fuchs@laposte.net

  Groupes :

Les conteuses du Stockbrunna                asso.stockbrunna@laposte.net

Quatr’Quart                                                jack.fuchs@laposte.net

Stanza                                                       jacques.hund@estvideo.fr

Pan Bougnat                                              jack.fuchs@laposte.net

Gabal et Compagnie                                  rauch.gabriele@neuf.fr

 

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Marionnettes, Théâtre d'ombres et Contes...

Publié le par Médiathèque de Soultz

Samedi 10 Octobre à 10h

Mamacrad




Spectacle présenté par Brigitte Dupont
Théâtre d'ombres et marionnettes

enfants à partir de 3 ans
entrée libre


Mamacrad vit comme presque tout le monde. Elle utilise des aérosols pour chasser les insectes, elle jette ses détritus sur la plage et son eau dans la rivière. Mamacrad est un peu spéciale. Autour d’elle vit tout un petit peuple d’insectes et d’animaux chamailleurs que sa conduite égoïste dérange et fait fuir ; quand ils seront tous partis Mamacrad se sentira bien seule et triste…

Toute la faune et la flore en ombres et en silhouettes sur des impressions musicales en alternance avec l’histoire de Mamacrad.

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Marionnettes, Théâtre d'ombres et Contes...

Publié le par Médiathèque de Soultz

Samedi 3 Octobre à 15h

le Pêcheur et sa femme

d'après Grimm



Spectacle présenté par Annette Schindler

enfants à partir de 6 ans
entrée libre


Un pauvre pêcheur remet à la rivière le gros turbot enchanté qu’il vient de pêcher.

En remerciement, le turbot offre au couple une coquette chaumière. Mais bientôt la femme veut une demeure plus grande, et plus grande et toujours plus grande…

Le conte dénonce toutes les surenchères : plus de pouvoir, plus d’argent, plus de possessions, plus de pollution… toujours plus…


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Micro-Concert du 19 Septembre

Publié le par Médiathèque de Soultz

Samedi 19 Septembre à 12h

Concert-brunch

REZA (Solo Session)
Folk Rock Urbain


REZA au "Fou du Roi" (juin 2009) Extrait du concert 2008


REZA de retour dans nos murs à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Moonless".

Après son passage au "Fou du Roi" sur France Inter et sa diffusion sur la radio musicale FIP, cet artiste parisien, proche par la voix de Leonard Cohen, jouera ses chansons en solo avec sa guitare pour le public de la Médiathèque de Soultz.
Un moment privilégié, à vivre et à partager en toute simplicité autour d'un brunch.

  Nouvel album
 



Salle limitée à 40 personnes
Réservation indispensable

Entrée Libre


  Programme des prochains Micro-Concerts

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Journée Européenne de la Culture Juive à Soultz

Publié le par Médiathèque de Soultz



Concert. . . avec ABC JAZZ

A la Mediatheque
Jeudi 3 Septembre à 20h15


Robert SCHREINER,
accordéon
Gérard VIAL,
contrebasse
Guy EGLER,
clarinette
Bernard WALDECK,
batterie



Les musiciens d’ABC Jazz proposeront une découverte des musiques traditionnelles juives (musique «Klezmer»), dans une version jazz .

Des compositeurs juifs comme Benny Goodman, George Gershwin ou Vladimir Kosma seront également à l’honneur.

Une soirée chaleureuse en perspective où nous  retrouverons des thèmes bien connus oscillant entre rythmes endiablés et chants mélancoliques.


Réservation Indispensable
(Entrée libre)


Médiathèque de Soultz

7, place de l’Eglise
Tél : 03 89 76 48 46



Exposition
Au Musée du Bucheneck
Dimanche 6 Septembre de 14h à 18h


10ème édition de La Journée de la Culture et du Patrimoine Juif sur le thème : "Fêtes et traditions".

Le musée du Bucheneck proposera dans la salle "Moïse Ginsburger " une exposition de documents, objets et de panneaux illustrés sur les fêtes et traditions juives.



Tarif spécial pour la journée :

 1,50 € l’adulte au lieu de 3 € ;
 gratuit pour l’enfant de 6 à 16 ans


Musée du Bucheneck

Rue Kageneck – 68360 SOULTZ
Tél. : 03.89.76.02.22
 

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Les Racines de la musique Américaine (1)

Publié le par Médiathèque de Soultz

 

(Compte rendu du stage à la BDP, avec Gérard HERZHAFT)

en Jaune les BD disponibles à la Médiathèque


Une histoire des musiques populaires



La musique américaine résulte de la solidarité entre les différentes musiques américaines (blues, country…). Elle est le résultat de cinq siècles de rencontres musicales et orales.



Racines Ethniques

Amérindiens

1492 : Découverte officielle de l’Amérique par Christophe Colomb. Mais l’aventure musicale en Amérique a déjà débuté bien avant… Depuis 30 000 le continent a connu des arrivées successives de peuples venus essentiellement d’Asie (Chine, Thaïlande, steppes…) en passant par le détroit de Béring. Ces peuples apportent avec eux leurs instruments de musique, leurs traditions…usa-cherokee-01.jpg

Cherokees : Indiens de la vallée du Mississipi, convertis très rapidement au christianisme, les Cherokees acquièrent au XVIIe et XVIIIe siècle un statut d’« Indien civilisé » car chrétiens et lettrés. Mais face à la forte demande immobilière, les « Blancs » récupèrent leurs terres et leur donne en échange l’Oklahoma. Ceux qui restent perdent leur statut d’« Indiens » pour devenir des « hommes de couleur ».

note-01.jpg La musique Cherokee a un côté hypnotique que l’on retrouvera dans le blues. Par ailleurs, certains instruments sont des arcs a cordes qui rappellent le banjo.


CD :
- Authentic music of the American Indian (26 titres) /  Anthologies.
9.82 AUT
- Racines (10 titres)  : Chants des Indiens Navajos  /  Diné Spirit
R 9.82 DIN
- Sacred spirit (chants des indiens d'Amérique) (11 titres)  /  Fearsome Brave (The)
R 9.82 IND
- Takini (20 titres)  : Musique et chants des Lakota Sioux d'Amérique du Nord  /  Takini Singers
9.82 TAK
- Native American traditions (19 titres) /  Anthologies
9.82 NAT
- Navajo songs from Canyon de Chelly (13 titres) /  Anthologies
R9.82 NAV

DVD :
Documentaires :
- 500 Nations. Jack Leustig. 1994
- Voyageur. Jean Dulon. 2008

Fictions :
- Danse avec les Loups. Kévin Costner. 2003
- Into the West. Robert Dornhelm. 2006
- Le Nouveau Monde. Terence Malick. 2006
- Le dernier des Mohicans. Michael Mann. 1992





Français
Rappelons que les Français dominent l’Amérique du Nord de la fin du XVIe jusqu’au début du XVIIe siècle (Canada, usa-trapeurs-02.jpgvallée du Mississipi = Louisiane). Au Canada on retrouve des régiments militaires, mais partout ailleurs se sont surtout des trappeurs. Ceux-ci font commerce de fourrures avec les Indiens. Il y a une relativement bonne entente entre eux (il y a très peu de révoltes indiennes). Mais peu à peu la France se désintéresse de ce territoire et c’est l’Angleterre qui progressivement grappille le terrain.

note-01.jpg Les Français apportent le violon, la guimbarde, les chansons de la façade maritime ouest (Picardie,…).

Au XVIIIe siècle, sur toute la façade Est (Canada, Mississipi), les Français sont appelés « Métis » car ils se sont beaucoup mélangés à la population locale. Ils ont un statut de navigateurs, avec le monopole sur la navigation des fleuves, un métier où on chante beaucoup…
voir aussi : Trappeurs francophones
Ecouter : Reel du Voyageur par Antonio Gauthier (1926)
(Bibliothèque et Archives Canadawww.collectionscanada.ca)
CD :
- Les Haricots sont pas salés (22 titres)  /  Anthologies
9.87 HAR
- Travailler c'est trop dur (16 titres)  : Musique cajun de Louisiane  /  Anthologies.
9.87 TRA
- Bal de Maison (17 titres)  /  Bal de Maison
9.87 BAL
- La Femme alligator (15 titres)  /  French Alligators
9.87 FRE
- On est après rouler ! (15 titres)  / Alain Gatay
9.87 GAT
- Cajun, country and blue (12 titres)  / J.J. Reneaux
9.87 REN
- Fish out of water (12 titres)  / Wayne Toups
9.87 TOU

DVD :
Documentaires :

- Voyageur. Jean Dulon. 2008.  [La présence française en Amérique du nord.]

Fictions :
- Le dernier des Mohicans. Michael Mann. 1992
- Dans la brume électrique. Bernard Tavernier. 2009 [L'ambiance des bayous en Louisiane]

Hispaniques
Les Espagnols sont les premiers a explorer le continent, a aménager les premières pistes, établir les premières missions. L’évangélisation est toujours accompagnée de musique.
La Floride et l’Alabama restent espagnoles jusqu’en 1812 ; le Nevada, l’Utah, la Californie, le Texas jusqu’en 1848.

note-01.jpgLes Espagnols apportent la guitare.
Les émigrants viennent essentiellement du sud et de l’Estremadure, régions marquées par les Arabes, les Maures. Ils sont fortement influencés musicalement par ces peuples.
   

 Lydia Mendoza (1916-2007)

"Mal Hombre"

 


DVD :
- Mission. Rolland Joffé. 1984. [le film se situe en Amérique du Sud]


Anglais
Arrivés tardivement (surtout à partir du XVIIe siècle). Ils se positionnent d’abord dans les comptoirs (Boston…), puis créent 13 colonies (côte Est). Y sont envoyés prostituées, criminels, sectes religieuses… L’installation est vue comme le prolongement des colonies de la Jamaïque et des Barbades. La colonisation est très militaire, avec l’idée de conquérir tout le territoire.

note-01.jpgLes Anglais apportent les orchestres militaires et les ballades anglaises . Ils donneront des cours de piano à la bourgeoisie des villes.

En fait l’influence anglaise n’est pas aussi importante que l’on pourrait croire. L’Amérique s’est construite contre l’Angleterre, d’ailleurs il n’y avait pas beaucoup d’Anglais (il y avait plus d’Allemands, Irlandais…).

DVD :
- Le Nouveau Monde. Terence Malick. 2006
- Le dernier des Mohicans. Michael Mann. 1992



Celtiques
Dans le sud (Caroline, Virginie…) se développe la culture de la canne à sucre, celle du coton. Les premiers ouvriers sont indiens, mais par peur des révoltes on fait appel aux Irlandais, aux Ecossais, considérés alors comme des « sous-hommes » anglais. Ils sont engagés pour des contrats de 7 ans (voyage payé, mais pas de salaire pendant 7 ans, puis droit à un lopin de terre). Dans les années 1720 ces régions connaissent de nombreuses révoltes qui préfigurent les guerres d’indépendance. Finalement, ils obtiennent des terres très isolées dans les montagnes des Appalaches.

note-01.jpg Les Irlandais apportent le violon (facilement transportable). Ils donnent naissance à la country music, dont la base celtique est très importante.

2ème vague d’immigration celtique : au moment de la guerre d’Indépendance
3ème vague : lors de la grande famine irlandaise (ils partent pour les USA, La Nouvelle Zélande, l’Australie)

note-01.jpg la musique celtique des Etats Unis d’Amérique se mélange à celle d’autres ethnies (Italiens, « Noirs »…). Cette musique revient en Irlande au moment de l’indépendance irlandaise grâce aux Etats-Unis. En effet la musique celtique avait presque disparu d’Irlande car interdite depuis le XIXe siècle.
En Europe la musique populaire n’est pas enregistrée car considéré comme de la sous-musique. Les USA au contraire vont largement l’enregistrer, mais cette musique populaire va être influencée par les autres communautés.

DVD :
- Gangs of New York. Martin Scorsese. 2002

Africains
Un fois les Irlandais et les Ecossais libérés de leur servage, les plantations ont toujours besoin de main-d’œuvre. On fait d’abord appel à des engagés volontaires puis on se tourne vers l’esclavage africain (Angola, Congo…). Dans un même bateau sont embarqués des africains de différents pays (moins de risque de révolte). Même lorsqu’il n’y a plus de trafic d’esclave, l’esclavage reste toléré dans le sud des Etats Unis (politique des naissances). Les esclaves passent par les Antilles où ils apprennent à vivre dans les plantations. Se sont leurs enfants qui sont vendus aux Etats Unis.

note-01.jpgIl y a une sensibilité africaine dans la musique américaine (pas d’un seul pays)
Plus tard les Noirs investissent le « Swing » (bat le tempo à contre-temps, ce qui donne un balancement). C’est un succès car c’est très sensuel, corporel. D’après les psychanalystes c’est une musique qui donne l’impression d’être libre.

DVD :
Documentaire :
- The Blues : Du Mali au Mississipi. Martin Scorsese. 2003
- The Blues : The Soul of a man. Wim Wenders. 2003
- The Blues : Godfathers and sons. Marc Levin. 2003

Fiction :
- Autant en emporte le vent. Victor Fleming. 1939.
- Little Sénégal. Rachid Bouchareb. 2001



Germaniques
Se sont surtout des personnes appartenant à des sectes religieuses qui viennent en Amérique, car souvent persécutés en Europe ou à la recherche d’une « Terre promise ».

note-01.jpgLes Allemands apportent au XIXe siècle l’accordéon (aux USA et au nord du Mexique), et les chorales d’hommes.

Balkans (Grecs, Turcs)
Au XVe siècle, la Grèce est conquise par les Turcs. L’Empire Ottoman est alors très tolérant : c’est un grand mélange d’ethnies. Avec la défaite de la bataille de Lépante (1571), les marins turcs pris par les Espagnols sont envoyés aux USA. Ils vont se mêler aux Indiens Cherokee. Actuellement, on pense qu’il y aurait 2 millions de descendants de ces turcs.
Grecs : Arrivent aux USA par vagues successives lors des invasions turques, puis lors des mouvement d’indépendance.

note-01.jpg Les Grecs apportent le chant grec de résistance (difficulté de la vie, contre les occupants turcs…)



Klezmer
Au XIXe siècle, les Juifs d’Europe centrale fuient les persécutions de l’Empire russe. En effet, les juifs sont parqués dans des zones appelées Yiddishland, ont moins de libertés, paient des impôts spéciaux…

note-01.jpgDu point de vue musical, il y a un développement de la tradition Klezmer (« le musicien », mais aussi le «minable», le « errant »).

Les Juifs se fixent principalement dans la région de New York. Les musiciens juifs deviennent rapidement réputés.
Actuellement, il est difficile de savoir ce qu’était la musique Yddish à l’origine car ce qu’il nous reste, c’est la musique klezmer américaine, or elle a connu diverses influences, notamment avec la musique noire…
CD :
- The Soul of Klezmer : rêve & Passion  /  Anthologies.
9.081 SOU
- Un Mariage sans mariée  = Wedding without a bride  /  Budowitz
9.081 BUD
- Klezmer à la Russe (18 titres)  : Musiques Juives dEurope orientale  /  Kasbek
9.081 KAS
- Daïssa (14 titres) / La Kumpania Zelwer
9.081 KUM
- Klezmer : live in the Fiddler's house (15 titres)  / Itzhak Perlman
R 9.081 PER


usa-slave-Pawlo-Humeniuk-01.jpg
Slaves
Les Slaves arrivent plus tard, à la fin du XIXe siècle, avec l’ouverture de mines de charbon qui entraînent problèmes politiques et persécution des Russes…

note-01.jpg La musique slave a beaucoup de succès (ex : disque « Ukrainien Wedding »de Pawlo Humeniuk, vendu à 100 000 exemplaires, 1927)
Italiens
Les Italiens arrivent à la fin du XIXe siècle avec la crise italienne, la misère, la famine. Ils viennent surtout du sud et de Sicile.

note-01.jpgLes Italiens apportent la mandoline, la « canzione » du sud : avec ses cronners (Frank Sinatra, Dean Martin…)
 Franck Sinatra et Dean Martin 1957
 

 Dean Martin, 1964

"Everybody Loves Somebody", "Volare","On A Evening in Roma", "You're Nobody Till Somebody Loves You"

 
CD :
- Frank Sinatra & friends (21 titres)  / Frank Sinatra
R 1.3 SIN
- Jazz !!! (23 titres)  / Frank Sinatra
1.3 SIN
- Sinatra & company (14 titres)  / Frank Sinatra
R 1.3 SIN,
- Best of the 50's (15 titres)  /  Anthologies : The Door Is Still Open To Your Heart  / Dean· Martin.
2.0 BES
- Hits for ever (31 titres)  /  Anthologies : Rio Bravo  / Dean· Martin.
2.0 HIT

DVD :
- Gangs of New York. Martin Scorsese. 2002

Livre :
- Histoire de Frank  / Eric Neuhoff. Arles : Fayard, 2003. Biographie deFrank Sinatra


Hawaii
Archipel indépendant au XIXe siècle, découvert au XVIIIe par R. Cook, il s’y développe une culture moderne. Pour mettre en valeur les terres intérieures, les premiers explorateurs apportent des bovins (qui se reproduisent trop et se répandent dans la nature…). Pour s’en occuper, on fait venir des vaqueros mexicains, qui apporteront avec eux la musique mexicaine.

note-01.jpg La musique est plutôt orientée vers le monde sacré et l’imaginaire, elle s’inspire de l’océan (vagues, bruits de conques…).

La guitare est un bon instrument pour imiter le bruits des vagues, mais ils vont retravailler l’instrument (slide guitar). La musique hawaiienne influencera fortement le blues…
Jusqu’aux années 1920, les disques hawaiiens sont les plus vendus aux USA





Consulter :
HERZHAFT Gérard. Americana : Histoire des musiques d’Amérique du Nord. Fayard : 2005.

Voir : Les Racines de la musique Américaine (2)


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Les Racines de la musique Américaine (2)

Publié le par Médiathèque de Soultz

(Compte rendu du stage à la BDP, avec Gérard HERZHAFT)


en Jaune les BD disponibles à la Médiathèque




Racines Sociales

Religieuses

Toute une partie de la vie nord américaine est basée sur les religions protestantes (Mormons, Quakers, Méthodistes…).

note 01Les Méthodistes se concentrent dans le sud et à l’ouest. Leur enseignement se fait beaucoup à travers les chansons. Ils prennent des chants simples et les modifient par des morales.
La totalité de la musique populaire américaine est basée sur les enseignements méthodistes (blues, country, gospel…). Par exemple le blues raconte une histoire, puis à la fin il y a une chute (ce qui rappelle les chants moraux méthodistes)

 




Ballade britanniques
note 01 Lorsque le Sud perd la guerre de Sécession, il s’enferme dans ses traditions. En musique, se seront les ballades britanniques, caractérisées par leur manque de rythme. Ces chansons évolueront grâce aux influences des autres cultures.

 




Le Chemin de fer

L’unification des Etats-Unis s’est faite en partie grâce au chemin de fer. Ce sont principalement les Chinois et les Irlandais qui y travaillent.
usa-chinois-sierra-nevada.jpg
note 01 Les Chinois apportent avec eux la tradition de l’Opéra de Canton, sorte de music-hall populaire. Il se répand dans l’Ouest américain et canadien dès 1852. Le succès est au rendez-vous auprès des immigrés, mais aussi auprès des autres communautés. Se forment alors des troupes sino-américaines.
Les Chinois apportent de nombreux instrument de la Chine du Sud (guzhen, guchin, zanghu…). La musique chinoise du sud, avec les gammes pentatoniques est très proche des musiques amérindiennes et noires américaines. Elles seront adaptées par des artistes folk pour le fiddle, banjo ou l’harmonica. Puis se fondront la musique populaire américaine ou dans le jazz.

CD :
- The Singing brakeman (24 titres)  / Jimmie Rodgers (1897-1933)
9.86 ROD

 





Mines

Les montagnes des Appalaches sont longtemps restée isolées, jusqu’à la fin du XIXe siècle. Avec l’ouverture de mines de charbons et la création de nouvelles routes, l’immigration se développe. On vient des vallées, mais aussi d’Europe. La mythologie de la mine se crée, notamment dans les paroles des chansons.

 




Marches vers l’Ouest

note 01Avec la conquête de l’Ouest, les pionniers apportent des instruments faciles à transporter : guitare à une corde, harmonica, violon… Il se crée une musique populaire, dont le répertoire comporte environ 200 chansons. Ce sont surtout des chansons britanniques dont on change les paroles. Ces chansons sont diffusées par les journaux.

 




Travaux agricoles / Prisons

note 01 usa-champs-coton.jpgLes premières chansons populaires des Noirs se sont créées dans les plantations. En fait, c’est une forme de surveillance : ils sont obligés de chanter pour marquer leur présence. Une personne chante, les autres répondent.L'idée sera reprise par les pénitenciers.


CD :
- O'brother, where art thou ? / Bande originale de Film
6.1 OBR

DVD :
- O’Brother. Ethan et Joel Coen. 2000


 

 

 

 

"Steal Away"ses paroles disaient «  je ne resterais pas longtemps ici (dans les champs de coton) » - Mahalia Jackson et Nat King Cole 1957

   "Song from a Cotton Field" - Bessie Brown 1920
 
     

 Negro Prison Songs "Rosie" 1947

Mississippi State Penitenciary

   Work song in Texas Prison
 

 

 


Protest songs

note 01Dès le départ, c’est au travers des chansons que l’on critique les Anglais… Lors de la guerre de Sécession les chansons servent à nouveau à traduire les mécontentements, puis c’est au tour du monde du travail de s’emparer de cet « outil », notamment dans les milieux syndiqués.


CD :
- American Folk Songs (20 titres)  / Woody Guthrie (1912-1967) et Pete Seeger
9.86 GUT



Almanach Singers





Racines Commerciales, les premiers « musiciens professionnels »

Guitar Evangelists

note 01Dans le Sud, les premiers à gagner leur vie par la chanson sont les Noirs considérés comme inutiles (aveugles, invalides…). Ils sont  métayers et doivent donner 95% de leurs recettes à leur propriétaire. Ils chantent contre de l’argent, essentiellement des chants méthodistes, avec une morale. Se sont les premiers chants religieux solo. Certains gagnent beaucoup d’argent et sont même invités par les congrégations…

"Steal Away" Révérand Pearly Brown  
 

Songsters
note 01 Se sont des « chansonniers » qui colportent des chansons. Ils sont à 80% Noirs et 20% Blancs, et  vont là où ils savent qu’ils pourront être payés, les campements d’ouvriers par exemple. Dans les années 1960, ils ont connu un regain d’intérêt, certains étaient encore vivants et ont refait carrière à le moment-là.


CD :
- Charley Patton (36 titres)  / Charley Patton (1881-1934).
1.1 BDB
- Robert Johnson (40 titres)  / Robert Johnson (1911-1938)
1.1 BDB
- Sonny Terry & Brownie McGhee (40 titres)  / Sonny, Brownie McGhee
1.1 BDB

DVD :
- The Blues : The Soul of a man. Wim Wenders. 2003




Des Spirituals au Gospel

note 01 Chorale religieuse, le Gospel blanc est moins rythmé que le Gospel noir. Des chorales de Gospel faisaient des spectacles évangéliques ambulants, profitant de l’occasion pour vendre des partitions, des bibles…


CD :
- A gospel story (44 titres)  /  Anthologies.
1.2 BDB
- L'Ame du Gospel (26 titres)  /  Anthologies
1.2 AME
- Gospel 1937-1941 (18+18 titres)  /  Golden Gate Quartet (The)
1.2 GOL
- Queen of Gospel (21 titres)  / Mahalia Jackson
1.2 JAC
- Uncloudy day (16 titres) /  Staple Singers (The)
1.2  STA


DVD :
- La couleur Pourpre. Steven Spielberg.

 

 

 Mississipi, 1968
   "Trouble of the World" - Mahalia Jackson
 
     
 1960, Mahalia Jackson
   "Wings of Faith" 1950, Révérend C.L. Franklin
 

 

 


Ragtime

Pendant 300 ans, le monde des Antilles et celui des plantation du Sud des USA est similaire : il n’y a pas de barrière, de nombreux échanges se font.

note 01A la fin du XIXe siècle tous les salons de la bourgeoisie possèdent un piano. On y joue du ragtime car c’est une musique très rythmée. Le ragtime est dérivé du jazz et s’est épanoui entre 1890-1900. Le principal compositeur de ragtime est Scott Joplin (1868-1917).

CD :
Vingt-cinq géants du jazz (enregistrements historiques) (22 titres)  /  Anthologies : Scott Joplin

Partitions :
- Piano bar volume 3 (30 morceaux)  /  Anthologies : 7 morceaux de Scott Joplin.

 

 

 

Scott Jolin "The Entertainer" 1902  
 

 


Vaudeville & Blackface

note 01usa-blackface-01.jpgAprès la Guerre de Sécession, les Etats-Unis connaissent un boom économique, surtout dans le Nord. Les américains ont de l’argent, pour se divertir ils vont voir les « vaudevilles ». Le terme a un autre sens que celui que l’on lui attribue en France. Se sont des pièces comiques ou dramatiques, où l’on chante, on joue de la musique, on joue des faits divers… Le spectacle est quasiment ouvert 24 heures sur 24.
Pour les « blackfaces » les acteurs et musiciens se peignent le visage en noir, pour jouer le « Noir » et se permettre de critiquer… De plus en plus de vrais Noirs sont engagés pour ces représentations.
Les premiers films et les comédies musicales sont les descendants de ces spectacles.

 




Medecine Shows

note 01Les Medecine Shows pourraient être assimilés à des théâtres ambulants. Se sont des rebouteux ou médecins qui pour mieux vendre leurs remèdes et attirer les clients font un petit spectacle (sketches, musiques, chants…).
Ce sont des sorte de petits Vaudevilles,  mais plus courts, avec une troupe plus réduite. Dans les territoires isolés, ce sont souvent les seuls spectacles professionnels qui s’y produisent. La quasi totalité des premiers chanteurs de blues ont appris les ficelles du métier dans ce genre de représentation.

 




Consulter :
HERZHAFT Gérard. Americana : Histoire des musiques d’Amérique du Nord. Fayard : 2005.

Voir : Les Racines de la musique Américaine (1)


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Le Film d'Animation Asiatique (2/2)

Publié le

Le film d’animation en Asie

 

 

Si l’on met à part le Japon, les autres pays asiatiques ont le savoir-faire, mais ont du mal à produire. Cela est souvent dû au régime politique en place (films de propagande, expression des auteurs très limitée…).

 

 

  • Corée du Sud :

 

Jusqu’aux années 1970, les 3/4 de la production était en fait de la sous-traitance pour d’autres pays (France, Japon). Le tiers restant était produit pour la télévision locale, une télévision d’état, avec tout ce que cela implique (propagande, contrôle…).

Le premier film Corée est Armagedon.

Coups de cœur : Mari Iyagi, Oseam, Wonderful Days

 

 

 

  • Chine

 

Coups de cœur : Impression de Montagne et d’eau (Court-métrages)



Réalisateurs :

 

 

  • Hayao Miyazaki

 

Voir la partie « les Films en France » (Film d'Animation Asiatique 1/1)

Nausicä la vallée du vent (1984)

Le Château dans le ciel (1986)

Mon voisin Totoro (1988)

Kiki la petite sorcière (1989)

Porco Rosso (1992)

Princesse Mononoké (1997)

Le Voyage de Chihiro (2001)

Le Château ambulant (2003)


   
Nausicä la vallée du vent

Le Château dans le ciel     Mon voisin Totoro
   
Kiki la petite sorcière      Porco Rosso
   
Le Voyage de Chihiro     Le Château ambulant
   


 

  • Isao Takahata :

 

Commence sa carrière dans les années 1960. Il participe avec Hayao Miyazaki à la création des Studios Ghibli en 1985.

Son premier film est Horus prince du soleil (1968). Film novateur à l’époque, un peu plus adulte. Les adultes pouvaient avoir un autre sens de lecture que les enfants.

Si Isao Takahata ne dessine pas lui-même, il est un metteur en scène novateur et reconnu. A chaque nouveau film, il s’investit dans le projet avec un autre dessinateur, souvent aux styles différents.

 

Horus, le prince du soleil (1968)

Goshu le Violonceliste (1980)

Kié la petite peste (1981)

Le Tombeau des Lucioles (1988)

Omohide Poroporo (1991) (Souvenirs goutte à goutte) inédit en France

Pompoko (1994)

Mes Voisins les Yamada (1999)


 

 

  • Rintaro

 

Il a commencé sa carrière avec Ozamu Tezuka. Il est notamment connu pour ses séries : Albator, Galaxy Express 999… mais aussi ses films : Metropolis, l’Epée de Kamui, X 1999 (d’après le manga de Clamp). Contrairement à de nombreux réalisateurs japonais, il est toujours à l’affût de nouvelles techniques, et n’hésite pas à employer l’informatique…

 

      Galaxy Express 999

Galaxy Express 999 (1979)

L’Epée de Kamui (1985)

X 1999 (1996)

Metropolis (2000)

   
X 1999     Metropolis
   


 

  • Satoshi Kon

 

 

      Perfect Blue

Perfect Blue (1997)

Millenium Actress (2002)

Tokyo Godfathers (2003)

Paprika (2006)

Paranoïa Agent
(une série en 13 épisodes)

 

 

  • Mamoru Oshii

 

Il a un style qui lui est propre, souvent lent et méditatif, avec un sens de l’esthétisme poussé. Lui non plus ne néglige pas les nouvelles techniques. Ses films en prises de vues réelles n’ont rien de classique et font penser parfois au film d’animation. Son œuvre est surtout tournée vers la SF.

 

  • Leiji Matsumoto


Albator (1978)
Galaxy Express 999 (1988)
The Cockpit (1993)
Interstella 5555 (2004) (avec les Daft Punk)

 

 



Autres films à la Médiathèque :

La Traversée du Temps  ( Mamoru Hosoda, 2006)

A tree of Palme  (Takashi Nakamura, 2001)

Anime Story  : Le petit guide de la Jap'anime .
(fiches, documentaires, courts-métrages et 4 épisodes:
- Chroniques de la Guerre de Lodoss
- Alexander (Rintaro)
- Gun Frontier (Leiji Matsumoto)
- Gunslinger Girl)

 

Pour en savoir plus : la revue ANIMELAND (vidéo / manga)

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Le Film d'Animation Asiatique (1/2)

Publié le

(Compte rendu du stage à la BDP)

en Jaune les Films disponibles à la Médiathèque

 

 

Petit historique :

 

  •   OSAMU TEZUKA

 

Tout commence en 1963, lorsque Osamu TEZUKA (le « Dieu du manga ») décide de faire des dessins animés sous forme de feuilleton et sort Astro le Petit Robot.

A l’époque concevoir un dessin animé prend beaucoup de temps, il parait très difficile techniquement de vouloir créer un feuilleton. Tezuka révolutionne le dessin animé (tout comme il l’a fait avec le manga) en imaginant de nouveaux procédés qui permettent aux animateurs d’aller plus vite. Par exemple lorsqu’un personnage parle, on ne va animer que sa bouche, ou même le faire parler de dos, c’est autant de travail en moins...

 

 

  •  Les Studios TOEÏ

 

Face au succès de Astro, d’autres studios se lancent dans la création de séries pour la télévision. Le plus connu est le studio TOEÏ, qui encore aujourd’hui est le plus gros producteur de dessins animés au Japon. Au départ producteur de films, il se lance après la Seconde Guerre Mondiale dans la production de films d’animation. En 1953 sort le premier long métrage japonais en couleur : Le Serpent Blanc, qui a inspiré de nombreux animateurs, dont Miyazaki…

L’âge d’or des studios TOEÏ va jusqu’au milieu des années 1970. Les thèmes abordés dans les  films d’animation sont surtout familiaux, et plutôt destinés aux enfants, souvent inspirés de contes et légendes asiatiques, ou même européens… A partir du milieu des années 1970, avec le développement de la télévision dans les foyers, et plus tard de la vidéo, les Japonais vont moins au cinéma, les films pour enfants ne fonctionnent plus trop. Dès les années 1965 apparaissent les premiers dessins animés en couleur pour la télévision.

 

  •   Les Films pour Adolescents

 

Les films pour enfants ne fonctionnant plus, le relais va être pris par les films pour adolescents… En 1979 sort au cinéma le film d’animation Galaxy Express 999 tiré du manga de Leiji MATSUMOTO. Il remporte un très grand succès auprès des adolescents. Les studios s’intéressent alors à ce nouveau public. Les années 1980 voient l’émergence de nombreux auteurs :

RINTARO (Galaxy Express 999) OTOMO (Akira), OSHII (Ghost in the Shell), MIYAZAKI (Le Château de Cagliostro, 1979, Nausicä, 1984)

En 1971 est diffusée la première série véritablement destinée à un public plus adulte Lupin III (en Français Edgard la Cambriole). Cette série n’est pas plébiscitée, mais est aujourd’hui culte, notamment parce que Miyazaki et Takahata ont participé au projet. En 1977 est créée une deuxième version qui cette fois remportera un très grand succès. L’année suivante, on confie alors à Hayao MIYAZAKI la réalisation du film tiré de cette série : le Château de Cagliostro, c’est son premier film en tant que réalisateur.

Le marché du film d’animation se porte alors très bien. Au Box Office du cinéma japonais les films d’animation sont souvent très bien représentés (encore aujourd’hui). La production est totalement tourné vers le marché local. Les Japonais produisent pour les Japonais, ils n’exportent pas.

 

  •   Le Marché de la Vidéo

 

Dans les années 1980, l’arrivée de la cassette vidéo va permettre l’émergence d’un nouveau marché, celui de l’OAV (Original Animation Vidéo). Des films d’animation sont créés spécialement pour la vidéo. Les OAV sont un bon compromis entre le cinéma et la télévision. Les histoires sont plus complexes et de meilleure qualité que celles de la télévision, sans avoir toute la lourdeur de production que peut avoir un long métrage. La première OAV sort vers 1983, et durant les années 1980, une dizaine de titres sortent par an. Par exemple, Les Chroniques de la guerre de Lodoss.

Les trois médias (cinéma, télévision, OAV) cohabitent parfaitement jusqu’aux années 2000.

 

  •   Nouveaux Marchés : Internet et Téléphonie

 

Les années 2000 ont vu l’émergence de nouveaux formats : des séries sont créées spécialement pour Internet et surtout pour les téléphones mobiles (au Japon). Par rapport aux décennies précédentes on produit également beaucoup plus de court-métrages. Les techniques d’animation ne changent pas beaucoup. Les Japonais ont du mal à lâcher le dessin traditionnel. Ils utilisent tout de même l’outil informatique pour toute la partie technique de dessin animé (colorisation, assemblage de l’animation..). Parfois certains réalisateurs concèdent l’utilisation d’images de synthèse, mais dans la grande majorité ils restent très attachés au dessin traditionnel.

Actuellement, la production pour la télévision s’est beaucoup améliorée en termes de qualité. Les OAV ont un peu disparu. Ce n’est pas le téléchargement sur Internet qui leur fait du tort (les Japonais ont plutôt tendance à préférer payer légalement …). En fait, c’est plutôt la consommation de séries sur le téléphone qui se développe.


  •   Télévision et Cinéma actuellement

 

En ce qui concerne la télévision, le changement le plus remarquable est l’ouverture de nouveaux créneaux. Jusqu’aux années 1990, les films d’animation passent essentiellement dans la tranche 17h-19h30. A partir du milieu des années 1990, les séries commencent à être diffusées très tard le soir. La génération qui a grandit avec les dessins animés et qui à cette époque commence à travailler peut ainsi continuer à voir des dessins animés en rentrant chez eux en soirée. Les séries sont plus courtes, mais aussi plus élaborées. Une fois diffusées, elles sortent rapidement en vidéo.

Le cinéma se porte bien au Japon. Il sort une vingtaine de films d’animation par an. Jusque là les Japonais ne produisaient que pour le marché japonais, mais, avec le succès de certains réalisateurs hors de leurs frontières (notamment MIYAZAKI), les réalisateurs japonais tiennent de plus en plus compte du marché mondial.

 

 

 

Les films d’animations japonais à la télévision française :

 

  •   L’Arrivée de Goldorak

 

Tout commence officiellement le 3 juillet 1978 avec le premier épisode de Goldorak sur Antenne 2. Il y avait déjà eut d’autres films japonais (le roi Léo, Prince Saphir…) mais ils étaient passés inaperçus de la critique… Il faut se replacer dans le contexte de l’époque… A la télévision on peut voir essentiellement des cartoons, des production de Hanna-Barbera (Scooby Doo, …), ou des histoires merveilleuses tirées de contes. C’est là qu’arrive Goldorak, une série de science-fiction, un peu violente, avec de vrais méchants… La série est décriée, mais c’est tout de suite un énorme succès. Les studios TOEÏ proposent alors d’autres séries : Candy, Albator, Capitaine Flam, Rémi Sans Famille

 

  •   Pourquoi des Films Japonais à la Télévision Française ?

 

A l’époque pour avoir des séries de dessins animés de 26 minutes, il n’y a pas trop de choix soit les États Unis, soit le Japon. En France on ne sait pas faire de séries de plus de 5 minutes (Chapi Chapo…). Ou plutôt on a le savoir-faire, mais pas le modèle économique (financement,…). D’ailleurs les premières séries françaises sont soit sous-traitées au japon (Il était une fois la vie ,…), avec la participation d’autres pays européens, soit des coproduction franco-nippones (Ulysse 31, en 1981). Les Mondes Engloutis est la première série entièrement française (1985). Mais la qualité d’animation est plutôt médiocre.

 

  •   L’Explosion des Séries Japonaises

 

Fin des années 1980, avec la privatisation des chaînes (TF1, Canal+, la 5), la France compte 6 chaînes. La demande de programmes explose. Toutes les chaînes ont un programme jeunesse. Tous vont se servir dans l’immense catalogue japonais, pour une raison simple : ils n’ont pas beaucoup d’autre choix, et surtout ce n’est pas trop cher.

Les chaînes se distinguent cependant par leurs choix. La 5 s’oriente plutôt sur les adaptations littéraires (Les Quatre Filles du Dr March,…), les programmes pour les petites filles (Gigi), ou les séries sportives.

TF1 elle, consacre de très nombreuses heures de programmation destinées à la jeunesse, avec le « Club Dorothée » (a l’époque Dorothée était la présentatrice la plus présente à l’antenne avec des émissions quotidiennes le matin, l’après-midi, le mercredi après-midi presque entier, des soirées spéciales…). Pour les remplir on achetait de très nombreuses séries sans réel choix. Ainsi se côtoyaient des séries comme Juliette je t’aime et Ken, survivant de l’Enfer… Ce sont surtout des choix de programmation inappropriés qui ont donné mauvaise réputation aux films d'animation japonais. En effet, certaines séries auraient mérité des cases horaires différentes au lieu d’être associées aux programmes pour enfant.

Mais, malgré les critiques ces émissions pour enfant ont aussi permis une certaine appropriation de la culture japonaise par la jeunesse française : la France est le pays qui lit le plus de mangas, mis à part le Japon.

 

  •   Le Déclin de l’Animation Japonaise

 

Les mauvais choix de programmation conduisent le CSA à agir. Du jour au lendemain, les chaînes sont dans l’obligation de produire 40 % de programmes français. La France commence alors réellement a créer des dessins animés. Certains s’exportent d’ailleurs. Mais par rapport aux films japonais, ils sont souvent normalisés, subissant une certaine mondialisation (les réalisateurs se permettent moins de fantaisie pour être au goût du plus grand nombre, se sont souvent des épisodes qui ne se suivent pas pour pouvoir être diffusés au bon vouloir des chaînes, dans l’ordre qu’ils veulent… Ce qui contraste avec les séries japonaises dont la force était justement le feuilleton).

Peu à peu l’animation japonaise disparaît des grandes chaînes. La 5 disparaît, France 2 devient une chaîne publique, sur TF1 le Club Dorothée est arrêté (1997). Par la suite, les dessins animés diffusés sont essentiellement français, européens ou américains. Au milieu des années 1990, il n’y a presque plus d’animation japonaise à la télévision.

 

 


Les Films en France

 

  •   Akira

Le premier film qui va marquer les esprits est Akira (1988), réalisé par Hatsuhiro OTOMO et tiré de son propre manga. A l‘époque, c’est le plus gros budget pour un film d’animation au Japon. C’est l’un des très rares films où les voix sont enregistrées avant la réalisation de l’animation, le mouvement des bouches est ainsi réellement calé sur les dialogues. L’animation est très bonne pour l’époque. Le film sort en France en 1991, la critique est dure mais le bouche à oreille lui donne un relatif succès, sachant que très peu de salles le diffusent.


 

 

  • HAYAO MIYAZAKI

 

En 1992 sort au Japon le film Porco Rosso, de MIYAZAKI. Il est primé en 1993 au Festival du Film d’Animation Annecy, il remporte le Prix du Meilleur long métrage. Il sort dans les salles françaises en 1995. Mais on est alors dans la période où les films d’animation japonais sont au pire de leur notoriété. Le film est salué par la critique, mais ne remporte pas vraiment de succès auprès du public. 

       Princesse Mononoké
  Peu à peu, c’est le cinéma qui va redorer le blason du film d’animation japonais, et notamment un réalisateur : MIYAZAKI. En janvier 2000 sort en salle le film Princesse Mononoké. Cette fois le public suit la critique, c’est un très grand succès. Puis vient Le Voyage de Chihiro, c’est la consécration : 1,4 M° d’entrées en France, un Oscar aux Etats-Unis, Un Ours d’Or à Berlin. C’est le plus gros succès cinématographique de tous les temps au Japon (surpassant Titanic) avec 23 millions d'entrées. Au Japon, parmi le top 5 des films qui ont fait le plus d’entrées jusqu’à aujourd’hui on retrouve au moins 3 films de Miyazaki : le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoké, le Château dans le ciel.
   

 

 

  • Le Retour de l’Animation Japonaise

 

A la fin des années 1990 l’animation japonaise revient grâce à la vidéo, puis surtout au DVD qui permet notamment le choix des langues, le choix des épisodes… (Ex : Evangelion, des Stdios Gainax, 1995). Elle revient également grâce aux chaînes câblées, la TNT, Canal +. (Ex : Cowboy Bebop, Death Note, GTO)

Le public découvre des mangas de « qualité » comme ceux de Taniguchi Jirô, pour les mangas « papier », et les films de Miyazki, Takahata,… au cinéma.

 

Actuellement, la tendance est à la prise de vue réelle de série d’animation qui ont déjà bien fonctionné.


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Plaisir de Contes !

Publié le par Médiathèque de Soultz

La Médiathèque de Soultz vous propose :


Vendredi 19 Juin à 20h15


Plaisir de Contes !

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les Conteuses du Stockbrunna

(public ado / adulte)


Réservation indispensable
tél. : 03 89 76 48 46


 

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